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C’est la voie de l’embaumeuse, celle qui prépare le défunt pour sa vie vers l’au-delà. Et le vivant pour qu’il vive pleinement son destin. Une voie essentiellement féminine qui ravive notre connexion au sacré et à notre guérison éternelle par l’art des parfums et des huiles odorantes.
Ces femmes énigmatiques, connues sous le nom de Myrophores, littéralement « les porteuses de myrrhe » étaient les dépositaires d'un savoir précieux, héritières d'une lignée sacrée remontant aux origines de l’Humanité. Leurs mains expertes maniaient les huiles sacrées avec délicatesse, préparant ainsi le chemin pour les âmes qui s'apprêtaient à franchir le seuil entre la vie terrestre et l'au-delà.
Les Myrophores étaient bien plus que de simples embaumeuses ; elles étaient les sentinelles de la transition ultime, accompagnant les âmes sur le chemin de leur éternité.
Leur rite était empreint de solennité et de respect, car chaque goutte d'huile sacrée était une offrande à la divinité qui réside en chaque être. Pendant trois jours, elles veillaient sur les corps des défunts, et leur voix se mêlait au parfum envoûtant.
Mais leur tâche ne se limitait pas à préparer les corps pour le passage dans l'au-delà ; elles œuvraient également à guérir les blessures de l'âme, cicatrisant les plaies infligées par le temps et les tourments de l'existence terrestre. À travers leurs rituels, elles réalignaient les âmes avec leur essence véritable, les libérant des fardeaux du passé pour qu'elles puissent s'élever vers leur grand Rêve originel.
Filles d’Hathor et de Marie Madeleine, elles ont ouvert une voie sacrée qui revient aujourd’hui avec l’ouverture des consciences sur nos passages, ceux de cette incarnation et vers l’au-delà.